jeudi 10 octobre 2013

Messe des enfants 3-7 ans à Sophia Antipolis

Messe des enfants pour les 3 à 7 ans et plus 
à Sophia Antipolis
Les dimanches 13 octobre et 1er décembre 2013, 
et 16 février, 6 avril et 22 juin 2014
à 11h

Contact : Marisa et Pascal GAUTHIER
Contact : 09 50 01 88 62
marisaherrero@aliceadsl.fr

mercredi 9 octobre 2013

13 octobre : pourquoi le Pape va consacrer le monde à la Vierge Marie

La consécration du monde au Cœur Immaculée de Marie au jour anniversaire de la dernière apparition de Fatima (13 octobre 1917) n’est pas un geste anodin. C'est un acte de salut pour l'humanité. Explications.


La consécration, un fondamental de la foi

Rappel à toutes fins utiles : La consécration ou  don total de soi à Dieu, par amour, n’est autre qu’une des grandes lois de la vie spirituelle. De nombreux saints ont rappelé ce fondamental de la foi, dont Thérèse de Lisieux (« Aimer c’est tout donner et se donner soi même).
Pour notre époque, le grand apôtre de la consécration à Jésus, par les mains de Marie, est le Bienheureux Jean Paul II, formé à l’école de Saint Louis Marie de Montfort (1673 – 1713). C’est à l’auteur du célèbre « Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge » que le grand pape avait emprunté sa devise qui a fait le tour du monde : le « Totus tuus » (Je suis tout à vous […] ô mon aimable Jésus, par Marie, votre Sainte Mère).

Fatima et la consécration au Cœur de Marie

Mais la consécration d’une communauté, d’un pays ou même du monde, au Cœur Immaculé de Marie est liée aux apparitions de Fatima, qui ont eu lieu de mai à octobre 1917, le 13 de chaque mois (sauf en août, où les petits voyants étaient retenus en prison). La Vierge avait dit alors aux trois pastoureaux qu’elle voulait que le Pape consacre la Russie à son Cœur Immaculé, pour ne pas que ce pays  «répande ses erreurs dans le monde entier ». (Apparition du 13 juin 1917 à Fatima, puis à Sœur Lucie, à Tuy, le 13 juin 1929).

La statue du sanctuaire de Fatima à Rome les 12 et 13 octobre prochains

La présence de la statue originelle de Notre Dame de Fatima à Rome à l’occasion de cette consécration n’est donc pas dictée par le hasard. Cette statue – celle-là même qui porte enchâssée dans sa couronne l’une des balles de l’attentat du 13 mai 1981 contre Jean Paul II – fera le voyage depuis le sanctuaire de Fatima, où elle se trouve habituellement (C’est la 10ème fois en un peu moins de 100 ans qu’elle quitte ce sanctuaire).

Deux jours avec et par Marie

La statue arrivera Place Saint Pierre le Samedi après midi 12 octobre et sera accueillie par le Pape lui-même. Le soir, elle sera transportée au sanctuaire romain du Divino Amore, où se déroulera une  grande veillée de prière (en partie en lien avec les sanctuaires mariaux du monde entier). Au matin du 13, elle regagnera la Place Saint Pierre, où, après le rosaire, le Saint Père célèbrera la messe et accomplira l’acte de consécration.

Le monde consacré par un pape à Marie pour la troisième fois

Des pays ou des communautés ont été régulièrement consacrés au Cœur Immaculée de Marie depuis 1917, à des moments ou dans des circonstances tragiques ou critiques. Ainsi, les prêtres, le 12 mai 2010 à Fatima par Benoît XVI. Ou le Liban et le Moyen Orient, le 16 juin dernier, au sanctuaire Notre Dame du Liban, en présence du plusieurs évêques libanais et du nonce apostolique. (Le président libanais et le premier ministre délégué étaient également présents).

Mais le monde entier n’a été consacré par le pape en exercice que deux fois : la première fois en pleine seconde guerre mondiale, le 31 octobre 1942, par Pie XII suppliant Marie « d’arrêter les débordements du déluge néo païen » ; la deuxième fois, par Jean Paul II, le 25 mars 1984 ; soit trois ans après l’attentat du 13 mai 1981 qui faillit lui coûter la vie (et deux ans après l’année mariale de 1987 et la publication de l’encyclique Redemptoris Mater).

Les fruits de la consécration de 1984

L’effondrement, sans effusion de sang, du communisme en Europe de l’est, qui a suivi rapidement cette consécration, avec les conséquences que l’on sait, a été considéré par Jean Paul II lui-même comme le fruit de l’intervention de la Mère de Dieu. (On peut lire au sujet de Jean Paul II et Fatima l’excellent livre de Wincenty Laszewski : « les miracles de Marie dans la vie de Jean Paul II », éditions des béatitudes).

Le Pape François et Fatima

Le pontificat de François – pape également très marial – semble lui aussi placé sous le signe de Fatima : le pape, qui a été élu un 13 mars, a tout de suite manifesté le désir de consacrer son pontificat à la Vierge du grand sanctuaire portugais. Ce qui a été fait par le cardinal patriarche de Lisbonne le 13 mai 2013, date anniversaire de la première apparition de 1917. Cette troisième consécration du monde au cœur de Marie, qui se situe dans les prémices du nouveau pontificat, confirme cette empreinte.

Un geste providentiel ?

La consécration du 13 octobre 2013 intervient dans le contexte très préoccupant de la crise syrienne, derrière laquelle se cache, ne l’oublions pas, le sort dramatique de la minorité chrétienne de ce pays. Cette crise qui place l’humanité au bord du gouffre, ne doit pas faire oublier les autres maux dont souffre l’humanité : pauvreté et précarité, qui ne touche plus seulement les pays « pauvres », crise des valeurs dans les pays dit développés…  Plus que jamais, l’humanité semble avoir besoin de l’intercession de Marie, mère et médiatrice.  Une intercession qui pourrait bien passer par ce geste du 265ème successeur de Pierre.

dimanche 6 octobre 2013

Eveil à la foi 6 octobre 2013 - avec Sainte Thérèse

  Sainte Thérèse de Lisieux

Bonjour à tous; c'est avec joie que nous vous retrouvons pour une nouvelle année. Nous souhaitons la bienvenue à toutes les nouvelles familles. Cette année nous avons choisi de faire venir vos enfants une demie heure plus tôt afin de leur donner l'occasion d'assister à la deuxième partie de la messe.

Pour cette première rencontre nous passons du temps à faire connaissance entre nous (par un jeu).
La paroisse fêtant en ce dimanche Sainte Thérèse de Lisieux, cela nous donne l'occasion de faire aussi connaissance avec cette grande sainte, proclamée docteur de l'Eglise par Jean-Paul II en 1997.

Suivant le nombre d'enfants nous ferons 2 groupes à chaque rencontre afin d'adapter les thèmes et les activités aux âges des enfants.  
Vous pourrez trouver ici, le résumé de la vie de Sainte Thérèse utilisé pour le groupe des plus grands.

Nous avons voulu insister auprès des enfants sur le fait que Sainte Thérèse cherchait à faire plaisir à Jésus dans tous les moments de sa vie, en mettant de l'amour dans toutes ses actions. 

Côté bricolage,  les enfants ont choisi des images représentant des activités de leur vie de tous les jours, afin de confectionner une fleur.  Ils l'offriront à Jésus pendant la messe.  De retour à la maison elle pourra orner le coin prière.

Prière

Petite Thérèse,
Toi qui a aimé Jésus, aide-moi à l’aimer !
Toi qui as cherché sans cesse à plaire à Jésus,
aide-moi à lui plaire !
Toi qui as souri à la vie, que je t’imite et sois joyeux
puisque Dieu m’aime !

Petite Thérèse,
Prends-moi la main, pour courir avec la Vierge Marie,
vers Jésus qui me fait signe !




Thérèse de Lisieux  (1873-1897)

 On a fait connaissance entre nous, maintenant on va faire connaissance avec une grande amie de Jésus, une petite fille qui est devenue une grande sainte, Sainte Thérèse.
L'époque de Sainte Thérèse c'est l'invention de la voiture, du téléphone, de l'ascenseur, les premières photos... 
C'est la dernière de la famille, elle avait quatre grandes sœurs, elle aime beaucoup ses parents et ses sœurs, c'est une petite fille très intelligente et très joyeuse; elle aime beaucoup la nature, les fleurs, mais surtout elle aime beaucoup Jésus et elle est très impatiente de faire sa première communion.
A l'âge de 8 ans, elle a une longue maladie que les médecins n'arrivent pas à guérir, elle doit rester au lit, elle a très mal à la tête, tout le monde s'inquiète. Un jour elle voit de son lit la statue de la vierge Marie posée à côté d'elle se mettre à lui sourire. Thérèse se sent mieux et depuis se jour elle est complètement guérie.
A 10 ans, elle a la grande joie de faire sa première communion, elle avait désiré ce moment depuis si longtemps, et s'y était préparé avec beaucoup de sérieux. Pour elle communier, c'était comme un grand câlin avec Jésus. Thérèse aime tellement Jésus qu'elle veut toujours lui faire plaisir. Tout au long de ses journées elle pense à lui. Tout ce qu'elle fait, elle veut le faire pour Jésus; faire ses devoirs, jouer avec son chien, rendre des services à la maison, prier, etc.
Quand elle n'aime pas quelque chose, elle fait des efforts et les offre à Jésus comme des cadeaux.
A 15 ans, elle aura l'autorisation de rentrer au Carmel, pour devenir religieuse comme ses sœurs. Toute sa vie elle continuera à s'appliquer à faire plaisir à Jésus, dans tout ce qu'elle fera: prière, ménage, promenade dans le jardin, etc.
Thérèse avait un grand désir de devenir sainte. Elle se savait petite mais son secret était sa grande confiance en Jésus.

"C'est l'Amour seul qui compte!"



La "PETITE VOIE"

Thérèse veut encore se rapprocher de Dieu.
Elle veut trouver une "petite voie bien droite, bien courte" qui la conduise à Lui.
Elle comprend qu'en se faisant de plus en plus petite, en faisant confiance à l'Amour de Dieu, on découvre sa miséricorde.
Elle vit avec cette parole de la Bible: 
"Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à Moi."
Devant l'immensité de cet Amour de Dieu, elle s'offre à Lui, voulant toujours donner plus d'elle même pour faire sa volonté: "O mon Dieu, je désire vous aimer et vous faire aimer, travailler à la  glorification de la Sainte Eglise en sauvant des âmes." 




A lire, pour les parents:


Ma vocation c'est l'amour
Enfin j’avais trouvé le repos... Considérant le corps mystique de l’Eglise, je ne m’étais reconnue dans aucun des membres décrits par Saint Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous...
La Charité me donna la clef de ma vocation.
Je compris que si l’Eglise avait un corps, composé de différents membres, (1Co 13,1-3) le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que l’Église avait un Coeur, et que ce Coeur était BRULANT d’AMOUR.
Je compris que l’Amour seul faisait agir les membres de l’Eglise, que si l’Amour venait à s’éteindre, les Apôtres n’annonceraient plus l’Evangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang...
Je compris que l’AMOUR RENFERMAIT TOUTES LES VOCATIONS, QUE L’AMOUR ETAIT TOUT, QU’IL EMBRASSAIT TOUS LES TEMPS ET TOUS LES LIEUX ... EN UN MOT, QU’IL EST ETERNEL ! ...
Alors, dans l’excès de ma joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je l’ai trouvée,
MA VOCATION, C’EST L’AMOUR !...
Oui j’ai trouvé ma place dans l’Eglise et cette place, ô mon Dieu, c’est vous qui me l’avez donnée... dans le Coeur de l’Eglise, ma Mère, je serai l’AMOUR... ainsi je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !...
Extrait 'Histoire d'une âme – récit autobiographique de Ste Thérèse



La sainteté de Thérèse
En lisant les récits des actions patriotiques des héroïnes Françaises, en particulier celles de la Vénérable JEANNE D’ARC, j’avais un grand désir de les imiter, il me semblait sentir en moi la même ardeur dont elles étaient animées, la même inspiration Céleste. Alors je reçus une grâce que j’ai toujours regardée comme une des plus grandes de ma vie, car à cet âge je ne recevais pas de lumières comme maintenant où j’en suis inondée. Je pensai que j’étais née pour la gloire, et cherchant le moyen d’y parvenir, le Bon Dieu m’inspira les sentiments que je viens d’écrire. Il me fit comprendre aussi que ma gloire à moi ne paraîtrait pas aux yeux mortels, qu’elle consisterait à devenir une grande Sainte !...
Ce désir pourrait sembler téméraire si l’on considère combien j’étais faible et imparfaite et combien je le suis encore après sept années passées en religion, cependant je sens toujours la même confiance audacieuse de devenir une grande Sainte, car je ne compte pas sur mes mérites n’en ayant aucun, mais j’espère en Celui qui est la Vertu, la Sainteté Même. C’est Lui seul qui se contentant de mes faibles efforts, m’élèvera jusqu’à Lui et, me couvrant de ses mérites infinis, me fera Sainte.
Extrait 'Histoire d'une âme – récit autobiographique de Ste Thérèse



L'enfance spirituelle
Jésus, je ne puis approfondir ma demande, je craindrais de me trouver accablée sous le poids de mes désirs audacieux...
Mon excuse, c’est que je suis une enfant, les enfants ne réfléchissent pas à la portée de leurs paroles, cependant leurs parents, lorsqu’ils sont placés sur le trône, qu’ils possèdent d’immenses trésors, n’hésitent pas à contenter les désirs des petits êtres qu’ils chérissent autant qu’eux-mêmes ; pour leur faire pIaisir, ils font des folies, ils vont jusqu’à la faiblesse... Eh bien ! moi je suis l’Enfant de l’Eglise, et l’Eglise est Reine puisqu’elle est ton épouse, ô Divin Roi des Rois... Ce ne sont pas les richesses et la Gloire, (même la Gloire du Ciel) que réclame le coeur du petit enfant... La gloire, il comprend qu’elle appartient de droit à ses Frères, les Anges et les Saints... Sa gloire à lui sera le reflet de celle qui jaillira du front de sa Mère. Ce qu’il demande c’est l’Amour... Il ne sait plus qu’une chose, t’aimer, ô Jésus... Les oeuvres éclatantes lui sont interdites, il ne peut prêcher l’Evangile, verser son sang... mais qu’importe, ses frères travaillent à sa place, et lui, petit enfant, il se tient tout près du trône (Ap 14,3) du Roi et de la Reine, il aime pour ses frères qui combattent... Mais comment témoignera-t-il son Amour, puisque l’Amour se prouve par les oeuvres ? Eh bien, le petit enfant jettera des fleurs, il embaumera de ses parfums le trône royal, il chantera de sa voix argentine le cantique de l’Amour... Oui mon Bien-Æmé, voilà comment se consumera ma vie... Je n’ai d’autre moyen de te prouver mon amour, que de jeter des fleurs, c’est-à-dire de ne laisser échapper aucun petit sacrifice, aucun regard, aucune parole, de profiter de toutes les plus petites choses et de les faire par amour...
Extrait 'Histoire d'une âme – récit autobiographique de Ste Thérèse

«Toujours prier comme si l'action était inutile et 
agir comme si la prière était insuffisante» 
Sainte Thérèse de Lisieux